TOUTE LIBERTé


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       T O U T E          L I B E R Té      

 

 

PHOTO DNA — GuG

 

 

« Toute Liberté est un spectacle surprenant (...) un ovni scénique»

  Par Guy Greder, publié le 23/03/2012, dans DNA.

 

 

Théâtre, sculpture, fabrication d'image en direct                           

 

Texte de  Philippe Raulet

Conception, mise en scène et interprétation : Anne - Marie  Marques

Figurines, silhouettes, manipulation, réalisation d’images en direct et interprétation: Jeanne Ben-Hammo 

Réalisation d’images en direct et interprétation: Nicolas Droin

Régisseur  et interprétation : Frédéric Hug

Conseillère littéraire : Anne Luthaud

Lumières : Frédéric Hug - Constructions : Gaby

Costumes : Anne-Marie Marques

Dès 16 ans / durée: 1h15

 

 

 

Avec le soutien de la Direction régionale des affaires culturelles d'Île-de-France - Ministère de la Culture et de la Communication -  En coréalisation avec le Vent se lève ! - Co-production:   Scène Nationale du pays de Montbéliard dans le cadre d’une résidence [ars]numerica, Centre Européen dédié aux arts numériques - l’Arche, scène conventionnée Bethoncourt (25) - Scènes du Jura, scène nationale en préfiguration, Lons le Saunier (39) - Avec le soutien du manège.mons/cecn et de Technocité.Mons-Belgique - Le Théâtre La Coupole St Louis (68) dans le cadre des brouillons de Quint’Est, Le Théâtre du Pilier (Belfort) dans le cadre d’une résidence de création, La NEF manufacture d’utopie, Pantin dans le cadre d’une coréalisation.

 

 

 

Dialogue autour de l’écriture de Philippe Raulet et TOUTE LIBERTé.

Avec Anne-Marie Marques (metteur en scène), Anne Luthaud (auteur) et Patrick Verly (universitaire). 

 

 

 

 

 

Ça commence comme une histoire, et il y en a quatre                                

 

Il y a de l’argent. Beaucoup d’argent. Des billets s’échappent des poches d’un homme. Ils flottent dans l’air, envahissent le wagon d’un train, envahissent une ville entière. Des amants s’en font un lit. Un meurtre se prépare. Une arme circule. Une femme règlera ses comptes, c’est un homme qui devra payer de sa vie sa légèreté et son goût pour la mise en scène. D’autres se trouveront, se choisiront enfin. Tout est possible, pourvu que…

 

 

Où sommes nous? dans un jardin, dans un train, à la
foire de Labrines, dans une brasserie ? Flora demande
à Robert de lui donner un nom, Robert ne s’appelle
pas Robert mais s’en accommode, c’est Félix et Rosine
occupés à se dévêtir qui l’ont baptisé ainsi. D’ailleurs
il est certain que Félix et Rosine ne sont pas leurs vrais
noms. Quant à François il a tout vu, et déteste l’air ravi
du mort qu’on a allongé sur la table.

 

 

 

 

L’auteur nous convoque à la surprise, sans cesse renouvelée. Surprise de la langue qui se déploie en paroles vivantes prêtes à être mâchées, savourées, lancées, lâchées,       mises en scène, données en spectacle, et bientôt attrapées, saisies, écoutées, absorbées. Puisque rien de ce qui est dit ici n’est attendu, aucun détour de phrase, aucune       tombée de mots, seul le rythme porte, tient, étreint, nous rend captifs et silencieux. Silencieux devant les images incluses dans le texte. Images inouïes et improbables, plans   rapprochés ou plan d’ensemble, point de vue singulier toujours, celui que l’on n’aurait pu imaginer. Ainsi s’installe le récit, assis dans sa compacité lumineuse, pour pouvoir     être dit, autrement montré, pour le plaisir d’écouter, de voir, des mots, de la langue, le plaisir d’entendre des histoires se raconter, en toute liberté                                       

 

Sur scène, une narratrice, des sculptures miniatures, des silhouettes de carton, des voix-off, mais aussi celle et ceux – opératrice vidéo, manipulatrice, réalisateur, régisseur qui œuvrent en direct sur le plateau à la fabrication d’images. Ces images, en noir et blanc, ou en couleur se réfèrent aux débuts du cinéma ou à la peinture, offrent une polyphonie joyeuse en écho à l’écriture de Philippe Raulet. Un tournage improbable où les acteurs et les figurants ne sont pas ceux que l’on croit.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Toute liberté se situe délibérément dans une zone inclassable

qui rapproche le théâtre du cinéma. La combinaison des différents

dispositifs scéniques, à travers une multiplication d’images, concourent

à faire renaître en chacun ses propres sensations. Une radiographie

de ce qui se passe intimement pour les personnages du récit,

mais aussi, de ce qui advient pour le spectateur.

 

 

Les jours comme les nuits sont le décor d’un théâtre dont seul l’éclairage change, et l’on y est acteur et spectateur sans trop le choix de la place ni du rôle. C’étaient les heures du matin, la brasserie commençait à ouvrir et la grande place s’emplissait […]                       

 

 

 

Philippe RAULET, (1940 – 2006), romans publiés :

Va et vient Paradis Editions Verticales, 2009

Pitié  Editions Verticales,2003

Allons, pressons !  (brèves de vie)  Editions Verticales, 2000,

Amer et Prodigue Calmann-Lévy,1997

L'avant  Editions de Minuit,1995

Micmac Editions de Minuit,1993

Jean Faust, Histoire d'un pacte Albin Michel,1987

Napoléon V, ou les chroniques du palais Gallimard, 1966

Auteur de contes, "Les histoires tombées de l'orme à Martin" Syros jeunesse, (2001), "Nuit d'chien"  suivi de "Sait-on" Cylibris Éditions (1999), "L'enfant sans nom" Editions Syros, (1994).

Philippe Raulet a aussi écrit pour la scène et pour France Culture (fictions).

 

 

 

 

 

 
TOUTE LIBERTé par lesarrosoirscie

 

 

 

 

 

 

 

 Autour de TOUTE LIBERTé


 

 

 

Transformations, projections, écritures,

à propos de l'image en noir et blanc dans TOUTE LIBERTé

par Nicolas Droin  lire le texte

 

 


 

 

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01/01/2006
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